LE GOÛT DE BOUCHON

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Je suis régulièrement interrogée sur la capacité de chacun à reconnaître le goût de bouchon. Pas de crainte, si cela ne vous est encore jamais arrivé (chanceux !), vous le reconnaîtrez sans doute dès la première inhalation.

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Redoutable défaut du vin, le goût de bouchon se traduit par une odeur (souvent confirmée en bouche) de moisi, de champignon

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Ce défaut ne concerne que les vins embouteillés avec des bouchons en liège naturel, matière poreuse et vulnérable aux micro-organismes liés à sa fabrication ou à son stockage.

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La source de ce défaut remonte donc à la mise en bouteille du vin et le seule moyen de le détecter est d’ouvrir ladite bouteille. Néanmoins ce risque ne concernerait que 2 à 3% de la totalité des vins présents sur le marché.

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Si cela vous arrive, sachez que la plupart des vignerons et cavistes sont arrangeants et vous échange la même bouteille, dans la mesure bien sûr où celle ci est rendue avec ledit bouchon et encore quasiment pleine.

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D’où l’intérêt à chaque ouverture de ne verser qu’une gorgée et vérifier l’odeur du vin avant de servir le reste des verres. Bien qu’il soit le plus répandu des défauts potentiels du vin, on peut également citer l’oxydation, la réduction ou encore les odeurs de soufre, cheval, œuf pourri, vinaigre…

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D’infos lors d’un prochain post